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INTERVIEW N3

L'INTERVIEW : JUNKI NAKAYAMA - JOUEUR N3

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Junki Nakayama. Je suis Japonais, j’ai 26 ans et je viens de Hokkaido.

Comment as-tu débuté le football ?

J’ai commencé le football parce que mon grand frère y jouait quand j’étais petit, et cela m’a inspiré à faire pareil.

Peux-tu nous raconter ton parcours footballistique ?

Quand j’étais à l’école primaire, je jouais dans un club local. Ensuite, au collège et au lycée, je suis allé dans des écoles réputées au Japon pour leur niveau en football.

Pendant cette période, nous avons remporté un championnat national, ce qui nous a permis de devenir les numéros 1 au Japon.

Puis, j’ai continué à jouer à l’université. Après avoir obtenu mon diplôme, environ six mois plus tard, je suis venu en France. J’ai débuté au Stade Bordelais, puis aux Portes, avant de signer en 2023 à Mérignac Arlac, et enfin revenir au Stade Bordelais.

Comment se déroule ta vie hors football ?

En dehors du football, je travaille comme cuisinier dans un restaurant japonais à Bordeaux.

Comment as-tu vécu tes débuts avec une langue différente ?

Au début, c’était très difficile de communiquer. Même pendant les entraînements, je ne comprenais pas ce que je devais faire, donc je jouais souvent sans vraiment connaître les consignes. C’était un vrai défi.

Comment as-tu appris le français ?

Quand je suis arrivé en France, j’allais dans une école de langue tout en jouant au football.

Mais comme j’avais vécu toute ma vie au Japon, je ne comprenais absolument rien au début.

Pourquoi avoir rejoint le club en pleine saison ?

J’ai reçu un appel de l’entraîneur Antoine, qui m’a dit qu’il avait besoin de moi. Cela m’a convaincu de rejoindre le club.

Comment se préparer en plein milieu de saison ?

Quand j’avais du temps libre, j’allais souvent toucher le ballon sur un terrain proche pour garder le rythme.

Comment vis-tu cette alternance avec la R2 ?

Personnellement, je voulais jouer en National 3 et aider l’équipe à gagner.

Mais je ne réussissais pas à jouer comme je le voulais.

Donc, peu importe si je jouais en N3 ou en R2, j’ai toujours essayé de donner le maximum pour aider l’équipe à gagner.

Comment juges-tu ton rôle avec eux ?

Je pense que mes points forts sont mon contrôle de balle précis et ma capacité à courir pour organiser le jeu de l’équipe.

Qu’est-ce qui a manqué pour gagner face à Arcachon ?

Contre Arcachon, je pense que nous avons dominé la première mi-temps avec un jeu qui les a mis en difficulté.

Mais en seconde mi-temps, ils ont eu plus de possession et nous ont imposé leur rythme.

Je pense que nous aurions pu garder davantage le ballon.

Comment réagir dans cette situation samedi face à Argelès ?

Face à Argelès, il faut croire en notre style de jeu et continuer à se battre jusqu’à la fin.

Aurélien WALAS

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