Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Nadim Mellah, j’ai 24 ans et j’évolue au poste de milieu de terrain au Stade Bordelais Football.

Comment as-tu débuté le football ?

J’ai commencé le football grâce à mon père, qui a toujours été passionné par ce sport.

Peux-tu nous raconter ton parcours footballistique ?

J’ai effectué ma formation aux Girondins de Bordeaux pendant leurs plus belles années, il y a maintenant 10 à 15 ans. Ensuite, j’ai rejoint le Stade Bordelais à l’âge de 16 ans et, mis à part une escapade d’un an à l’AS Monaco, je suis toujours au club depuis mes 16 ans.

Comment se déroule ta vie hors football ?

En dehors du football, je travaille beaucoup. Je suis dans le monde de la restauration depuis maintenant six ans.

Comment fais-tu pour alterner entre ta vie professionnelle et ta vie personnelle ?

C’est compliqué, mais j’arrive à adapter mes horaires de travail en fonction des entraînements et des matchs.

Est-ce que le rythme n’impacte pas trop ta carrière ?

Oui, effectivement, on ne peut pas se donner à 100 % partout. Que ce soit dans le travail ou dans le foot, il y a toujours des moments de moins bien. C’est bien la différence entre un amateur et un professionnel.

Comment juges-tu ta formation à Monaco ?

J’y ai passé une année et j’ai beaucoup appris. J’en garde que de bons souvenirs et je ne regrette rien. Mais malheureusement, il y avait trop de divergences entre ce que je pensais vivre là-bas et ce que j’ai réellement vécu.

Sur quels aspects ta formation t’a-t-elle aidé à progresser ?

Je suis devenu plus autonome, aussi bien dans le jeu que dans la vie.

Comment fais-tu le ramadan en parallèle de ta carrière ? Quels effets ressens-tu lors de tes matchs et entraînements ?

Je n’ai jamais eu trop de mal avec ça, sauf en période de forte chaleur. Mais cette année, ce n’était pas le cas, loin de là.

Comment juges-tu ta saison actuelle ?

Je dirais 7/10. En ce moment, c’est un peu mitigé, pourtant je pense donner le meilleur de moi-même sur le terrain.

Qu’est-ce qui a manqué pour gagner face à Colomiers ?

De l’efficacité devant le but, pour commencer, mais aussi de l’envie.

Comment réagir dans cette situation samedi face à Arcachon ?

C’est un derby très chaud qui se jouera à l’extérieur. On est un peu dos au mur en ce moment, mais je crois que c’est dans ces moments-là qu’on est les meilleurs.

Aurélien WALAS