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L'INTERVIEW : MAXIME SIEFFERT - JOUEUR N3

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Maxime Sieffert, j’ai 22 ans. Je suis originaire de la région bordelaise, plus précisément de Cestas.

Tu as vécu des débuts au club plutôt difficiles, est-ce que tu peux expliquer ?

Effectivement, mes débuts ont été compliqués et retardés par une grosse blessure qui m’a éloigné des terrains toute la saison dernière. Ensuite, il a fallu du temps pour retrouver une forme suffisante afin de performer avec l’équipe A.

Comment as-tu fait pour revenir au plus vite sur les terrains ?

Dans un premier temps, j’ai dû être patient, écouter les médecins et les kinés pour bien me soigner. Puis, après cette étape-là, j’ai pu retrouver les terrains petit à petit jusqu’au moment où j’ai été apte à reprendre la compétition. Mon seul objectif était de reprendre le foot, l’esprit libéré de cette blessure qui m’handicapait au quotidien, et c’est chose faite.

As-tu douté à un moment de pouvoir revenir à ton meilleur niveau ?

Tous les doutes que j’avais, étaient focalisés sur la blessure et non sur la performance, avec surtout la crainte du retour de cette douleur. Mais c’est définitivement une histoire passée.
Je savais qu’en fournissant le travail nécessaire, j’allais redevenir un joueur compétitif tôt ou tard.

Comment tes proches t’ont-ils aidé durant cette période ?

Ma famille m’a été d’une grande aide. J’ai pu compter sur leur soutien dans cette épreuve, ce qui m’a permis de garder espoir. C’est en grande partie grâce à eux que j’ai su rebondir.
C’est pourquoi je me sens redevable : sur le terrain, je me bats aussi pour les rendre fiers, et je sais qu’ils seront toujours derrière moi quoi qu’il arrive.

Comment se passaient les semaines en t’entraînant avec la N3 pour jouer avec la réserve ?

Dans un premier temps, c’était la suite logique des choses. J’ai retrouvé énormément de plaisir à l’entraînement, mais aussi en jouant avec l’équipe réserve, où j’ai toujours été très bien accueilli par les joueurs et le staff, avec qui je m’entends très bien.
J’ai toujours donné le meilleur de moi-même, peu importe l’équipe dans laquelle j’évolue. Bien sûr, il y avait une déception de ne pas faire partie du groupe A, mais avant tout un immense désir de rejouer au foot.

Cette saison, tu as réussi à obtenir une place de titulaire, comment l’expliques-tu ?

J’ai su mettre la frustration de côté et être patient tout en travaillant, afin qu’un jour je puisse saisir ma chance de devenir titulaire dans l’équipe. Et chaque fois que je suis sur le terrain, je me bats pour garder ma place et aider l’équipe du mieux possible.

Penses-tu que cette période de blessure t’a forgé un mental plus fort ?

Tout au long de cette période, j’ai dû prendre mon mal en patience, douter, espérer, puis rebondir. Cela m’a fait gagner en maturité sans jamais entacher ma motivation ni ma détermination. Donc oui, ça m’a davantage forgé, mais ce mental existait déjà avant cette période.

As-tu ressenti une pression supplémentaire en enchaînant les matchs ?

Non, je n’ai ressenti aucune pression liée au fait d’enchaîner les matchs. Au contraire, cela m’a donné encore plus envie de faire mieux match après match.
Seul mon premier match était particulier, puisque cela faisait plus d’un an que je n’avais pas été titulaire en N3.

Le Stade a récemment changé de dispositif, comment vis-tu ce rôle de piston ?

J’affectionne ce poste, car j’ai déjà joué piston à plusieurs reprises au cours des saisons précédentes. Ce rôle allie à la fois l’aspect défensif et offensif, avec un gros volume de courses sur le côté, tout ce que j’aime. L’adaptation s’est donc faite naturellement.

Comment vis-tu cette saison ?

Sur le plan personnel, je ressens une satisfaction d’enchaîner les mois de compétition sans blessures, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Je suis également heureux d’avoir réussi à gagner une place plus importante dans le groupe.
Sur le plan collectif, la saison est plus difficile, avec des résultats trop irréguliers, ce qui explique notre classement actuel.

Comment as-tu vécu le match de samedi face à Trélissac ?

Un énorme sentiment de frustration, car nous avions l’opportunité de distancer cette équipe au classement et de poursuivre la bonne dynamique enclenchée avec le match nul à Blagnac il y a deux semaines et la victoire à Canet le week-end dernier. C’est frustrant de ne pas réussir à enchaîner les bons résultats et de se retrouver dos au mur chaque week-end.

Comment expliques-tu que le Stade ait perdu ce match ?

Dans l’ensemble, nous avons maîtrisé le match, mais nous avons eu trop peu d’occasions franches, ce qui explique pourquoi nous n’avons pas su marquer. Contrairement à nous, eux ont su concrétiser leur seule occasion, ce qui rend ce résultat très décevant.

Qu’est-ce qu’il va falloir mettre en place pour prendre les trois points à Pau ?

Nous sommes tous conscients de la situation et nous travaillons chaque semaine pour faire mieux que la fois précédente. On a une équipe soudée et dévouée, qui finira par être récompensée de ses efforts.
À nous d’être plus réalistes devant le but adverse, et nous prendrons des points sur les prochaines rencontres. On ne lâchera rien.

Aurélien WALAS

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