Le dimanche 20 février les Girondines du FCGB (Première division féminine) jouaient face à Montauban, en match amical. À l'occasion du Match de la Parité, les joueuses de Patrice Lair jouaient au Matmut ATLANTIQUE, juste après le match de la 25ème journée de ligue 1 entre les Girondins (équipe masculine) et Monaco.

Le coup d'envoi a été donné à 19h15, par notre arbitre Alexia Grouffier. Bravo! Nous l'avons interviewé pour avoir son ressenti sur ce match, sur son parcours, ses objectifs et la suite pour elle. Avant de commencer avec l'interview nous voulons la remercier pour nous avoir accordé quelques minutes pour répondre à nos questions.  

Voici l'interview: Est-ce que tu peux te présenter pour les personnes qui ne te connaissent pas ? Je m’appelle Alexia, j’ai 27 ans, je suis d’origine bordelaise. J’étudie la nutrition pour devenir diététicienne. En parallèle de ma formation, je suis arbitre de football au niveau régional dans la catégorie masculine et je concours au niveau fédéral dans la catégorie féminine. Tu es étudiante actuellement, à côté tu t’entraîne pour être arbitre de haut niveau ? Oui, je m'entraîne dans le but de pouvoir arbitrer des matchs de football de haut niveau. Aujourd’hui, je m’entraîne 3 à 4 fois par semaine pour acquérir une condition physique qui me permet de pouvoir être dans les meilleures conditions pour prendre des décisions sur le terrain. À quel âge as-tu commencé à arbitrer des matchs ? En 2015, j’ai participé à la formation pour devenir arbitre de football. J’avais arrêté la pratique du football mais la compétition me manquait de plus en plus, j’ai donc décidé de retrouver les terrains de football mais avec un autre maillot, celui d’arbitre. Quelle est la raison pour laquelle tu a souhaité devenir arbitre ? La pratique du football me manquait. Je voulais retrouver les terrains mais pas en tant que joueuse. L’arbitrage était une option que j’ai choisie. Au fur et à mesure des matchs, j’ai pris goût à la prise de décision, à la responsabilité que cette fonction impose pour encadrer un match. J’ai à cœur de donner une performance qui permettra aux joueurs/joueuses de proposer le meilleur de leur jeu et pour que tous les acteurs prennent du plaisir pendant le match. Quels sont les matchs que tu as l’habitude d’arbitrer ? J’arbitre des matchs de régional 3 pour la catégorie masculine et des matchs de régional 1 pour la catégorie féminine. Dans le cadre de ma candidature pour devenir arbitre fédérale féminine, j’ai arbitré cette saison des matchs de D2 féminine. As-tu déjà arbitré un match de niveau professionnel ? A l'occasion d’un match amical j’avais déjà une l’opportunité d’arbitrer l’équipe féminine des Girondins de Bordeaux contre l’équipe féminine de Soyaux à la Rochelle, deux équipes qui évoluent en D1 Arkema. Quel est ton ressenti quand tu as arbitré ce match ? Qu'est-ce qui t'a le plus marqué ? À l'annonce de cette nomination pour arbitrer un match amical au stade Matmut Atlantique, j’ai été très heureuse et touchée qu’on puisse me faire confiance pour arbitrer cette rencontre dans un stade où je n’ai pas vraiment l’habitude d’arbitrer tous les weekends ! Je me suis préparé physiquement comme j’ai l’habitude de le faire. Mais, il y avait un facteur nouveau à prendre en compte, qui était l’environnement, un grand stade. J’appréhendai ma réaction au moment de rentrer sur le terrain. J’ai donc fait des exercices de préparation mentale pour pouvoir être prête à gérer mes émotions le jour du match. Au moment de rentrer sur le terrain, je me sentais prête à arbitrer, j’ai pris beaucoup de plaisir à encadrer ce match avec le soutien et la collaboration des arbitres assistantes et j’espère que les acteurs/actrices ont en pris aussi, ainsi que les spectateurs qui sont restés pour regarder le match. Quel type de match tu préfères arbitrer ? Chaque rencontre est agréable à arbitrer ! Quelle est la suite pour toi ? Quels sont tes objectifs ? La suite, j’ai terminé mes trois matchs d’observation pour le niveau D2 féminine. Maintenant, j’attends les résultats qui devraient être publiés à la fin de la saison, j’imagine. Et, je me prépare pour être diplômée en tant que diététicienne.